La forêt a été pour nos pionniers une grande responsable de la survie. Combien de terres de notre belle paroisse ont été payées de la coupe du bois.

Après avoir coupé suffisamment de bois pour chauffer leur demeure, nos pionniers faisaient la coupe des billots ou bois de corde, pour payer leurs termes de terre, comme ils disaient.

À l'aube d'une froide journée d'hiver, les chemins de bois balisés de jeunes sapins,
s'animaient de grosse "sleighs" attelés de "teams" de chevaux. Les hommes marchaient
derrière pour se réchauffer, habillés d'étoffe rugeuse et chaussés de mocassins. Rendus en forêt, les chevaux écumant comme des bouilloires à vapeur, étaient recouverts d'une couverture faite de sacs de jute et attachés à un arbre pour la journée. On prenait soin de leur apporter un tas de foin afin de leur garder l'énergie nécessaire pour redescendre les lourdes charges de bois coupés à la fin de la journée.

Dans le grand froid sec du matin, les coups de hache se