Il le supplie, lui disant que sa mère était veuve et qu'il était chargé de lui aider, ainsi que ses frères et soeurs puisqu'ils n'ont que lui pour survivre.

Quelques jours plus tard ses voeux, sont réalisés, son permis de pilote lui est accordé et daté du 02-08-1837.

Comme tous les autres pilotes du St-Laurent, Antoine Petit devait résider au Bic.

Sa mère, Mme Jean Petit, vivait alors aux trois-Pistoles avec sa nombreuse famille, elle semblee bien vivre seule, son mari, Jean Petit vivait soit au Cap-Breton, lieu de son origine, soit à Ste-Anne-des-Monts où il est décédé en janvier 1787. Il fut inhumé sans aucune cérémonie religieuse. Ce n'est que treize ans plus tard que sa fosse fut bénite par M.J. Lecourtois, curé de Rimouski en mission à Ste-Anne-des-Monts.

C'est en 1787 que la veuve Jean Petit vint tenir une auberge au Bic, "maison de repos" située au pied de la côte qui lui doit son nom(Côte du repos" au 1er rang ouest du Bic.

Antoine était l'ainé de la famille. Pendant l'hiver alors que le pilotage chômait, il vivait avec sa vieille mère dans le voisinage du Cap Enragé et de l'Anse-aux-Bouleaux, le long du chemin à peine ébauché qui entourait la Baie du Bic.

Les chroniques de St-Laurent se Sir James Lemoine évoquent la mémoire de cette "horrible vieille mégère" qui au commencement du siècle dernier terrorisait toute la région.

S'il faut en croire les histoires que les vieillards racontent le soir, au coin du feu, à leurs petits enfants qui frémissent de peur, les voyageurs fatigués n'y trouvaient pas tous le repos désiré...Plusieurs surpris par la tempête allèrent y chercher refuge pour la nuit mais ne rencontrèrent que la mort...


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