chandelle, une scierie ancienne, le colon, un camp de chasseur, les neuf provinces de la confédération. Enfin les voitures enrubannées s'ajoutent aux chars allégoriques pour grossir le cortège.

La foule est exhubérante à ce moment; jamais aussi elle ne fut si grande au Bic. Venus des paroisses avoisinantes, de Rimouski et d'ailleurs, les visiteurs comme les paroissiens sont électrisés par l'éclat de la fête... et les chars allégoriques défilent toujours entre deux ramparts frémissants. De partout on leur crie, partout on les salue, on les applaudit. Ils s'en vont lentement, gaiement, longent l'avenue de la station, remontent la rue Sainte-Cécile, se confondent pour les yeux qui les suivent de loin en une masse de verdure et de fleurs, reviennent par la même route et vont s'aligner sur le terrain qui les attend à l'est de la rivière. Là, les uns regardent, d'autres s'amusent aux jeux. Nous ne savons plus quand les yeux cessèrent de regarder, ni quand les nerfs abandonnèrent de se détendre.

Le soir, les jeunes filles de la paroisse jouèrent: Thérèse la fratricide.


Le trappeur.

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