Les boucheries



Au temps de nos ancêtres, faire boucherie avait une grande importance. C'était la seule période de l'année où l'on mangeait de la viande fraîche. L'approche des fêtes de Noël et du jour de l'An était l'occasion propice, car il fallait également compter sur le froid pour conserver ces denrées périssables.

Au début de l'automne, un boeuf était choisi et engraissé soigneusement, et le gros cochon d'un an, orgueilleux de ses cinq ou six cents livres de lard, ne se doutait pas qu'il ferait les délices de la table.

Faire boucherie était aussi toute une corvée. Trois ou quatre fermiers, faisant équipe, tuaient leurs bêtes en même temps. À bonne heure le matin, le boeuf condamné, à jeun depuis deux ou trois jours, était conduit sur le porche, où le fier-à-bras du groupe lui assénait le premier coup de hache.

Peu de temps après, les quartiers de boeuf étaient accrochés dans la remise pour être, par la suite, débités sur la table de la cuisine et empilés dans la "dépense".
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