Les plus jeunes tournaient le dévidoir qui servait à dérouler le fuseau du rouet et à mettre la laine en fusée ou échevau. Par une journée de beau vent, les échevaux étaient lavés et alignés sur une corde à linge, se balançant au vent comme une belle chevelure blanche.

Une partie de cette laine filée était préparée en tissure, une autre partie réservée en chaîne pour le tissage, et une autre, plus souple, pour le tricot. Tout se tricotait à la main: sous-vêtements, chandails, bas et mitaines, pour la famille.

Le tissage au métier se faisait l'hiver. L'étoffe du pays se tissait en premier pour enculotter le maître de la maison et les marmots. Cela demandait un tissage très fort. On foulait l'étoffe par de fréquents lavages dans beaucoup de savonnure. Cette opération terminée, on envoyait la pièce tissée dans une usine pour le filage final et la teinture. Par la suite, nous revenaient de beaux rouleaux d'étoffe sombre et épaisse qui défiait les brises les plus froides de l'hiver.
Janet


Douce brebis réchauffant Jésus,
Dans la crèche où il est né,
De la toison chaude et touffue, Nos paysans se sont habillés.

Douce brebis, agneau immolé, En sacrifice pour festoyer,
Tu as failli passer à l'oubli,
Nos artisans te redonnent la vie.

Troupeau de moutons.

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