Article IX:

"Il est défendu à tout marchand manufacturier ou autre
personne de garder en dépôt plus de cinquante gallons
de pétrole ou de gazoline. Ce dépôt devra être gardé et
placé dans un endroit spécialement réservé à cette fin."


En plus de prévenir les incendies, ce règlement par l'article I oblige:

"Tout propriétaire ou occupant de maisons ou autre édifice,
devra se pourvoir de seaux à incendie, au nombre
de cinq ou de tout autre appareil propre à prévenir les
incendies et avoir des échelles du sol au toit et du toit
au faîte de la maison; le tout devra être tenu en bon
ordre."(1)


D'ailleurs ce m'était pas seulement au niveau municipal que certaines mesures étaient prises pour prévenir et enrayer les incendies.

En effet, le gouvernement provincial, par son commissariat aux incendies, contraignait les municipalités à un minimum d'effort pour la protection contre les incendies et les obligeait à acheter l'équipement nécessaire. Le 21 juin 1943, le conseil municipal acceptait un octroi de 50% du coût prévu, ne devant pas dépasser la somme de $5,222.50 pour la construction de quatre nouvelles citernes, la réparation de trois anciennes et pour élever la tour de séchage de 30 à 50 pieds; le tout suivant plans et devis fournis par le commissariat aux incendies.(2)

Toutes ces installations étaient, pour cette époque, bien suffisantes; mais plus la superficie du village s'étendait, plus il était difficile de lutter efficacement contre l'élément destructeur.

Le conseil envisagea donc de munir la municipalité d'un aqueduc pour régler le problème d'approvisionnement en eau.

Après l'acquisition des installations de la Cie Pineau et Lebel, le Conseil commandait des plans pour aménager un système d'aqueduc. Le 17 mai 1948, la municipalité demandait des soumissions pour la réalisation de ce fameux réseau d'aqueduc.
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