alors organiste. L'année suivante, le salaire était porté à $1.00 par dimanche et pour les fêtes d'obligation, etc...L'organiste devait aussi servir gratuitement pour les concours, neuvaines et quarante heures. Le salaire payé est de $50.00 en 1885 et de $60.00 en 1886-87.

En avril 1888, à l'occasion du départ du Dr.Sirois, organiste à l'époque, la place était offerte à Sieur F. Lavoie, pour sa fille Marie, et par lui acceptée. Le curé auteur de l'offre, croyait qu'il ne serait pas question d'augmentation de salaire, puisque l'ors des pourparlers, il n'en était pas question.

Aussitôt Mlle Lavoie engagée, elle déclarait ne pas être disposée à prêter ses services à moins de $80.00 par année. La fabrique était appelée à délivrer sur cette question et le Curé était autorisé à négocier avec Mlle Marie, en lui offrant $70.00. Si elle refusait, il a le pouvoir de lui accorder les $80.00 demandés. C'est ce qui arriva.

La première année de son engagement n'était pas terminée que déjà Mlle Lavoie demandait avec prétention une somme de $100.00 par année, mais après discussion avec le curé, Mlle Lavoie abandonnait son idée d'augmentation.

Six mois plus tard, Mlle Lavoie demandait son congé pour aller exercer son art aux États-Unis. Il lui était accordé, parce que le Curé avait jugé que s'il tentait de la retenir, peut-être regretterait-elle d'être restée et, si elle demeurait en place, elle exigerait sans aucun doute une augmentation. Les craintes du curé étaient si bien fondées, que quelques jours après son départ, Mlle Lavoie lui reprochait par écrit d'être responsable de son exil.

La fabrique se retrouvait dons sans organiste, aussi M. le Curé invitait Mlle Richard, institutrice, à venir toucher l'orgue, pendant les offices divins. Quoique tout à fait inexpérimentée dans ce genre de musique, Mlle Richard démontrait beaucoup de bonne volonté à acquitter cette fonction. D'ailleurs pour les célébrations de la Toussaint elle prenait la peine de faire venir à ses frais une organiste expérimentée qui touchait l'orgue pendant trois jours consécutifs et donnait à Mlle richard, par le fait même plusieurs conseils, dont elle savait tirer profit.

Notons qu'à ce stade, Mlle Richard ne s'était même pas occupé
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